LE PROJET D'ETABLISSEMENT
Le projet d’établissement de l’ESAT LA VALBARELLE sur la période 2010 – 2015, est le premier projet formalisé depuis la création de l'établissement en 1984.
Sa rédaction a été finalisée en 2010, puis validée en début d’année 2011.
Dans la continuité de celui-ci et à partir du projet d’établissement actuellement en cours de réactualisation pour la période 2017 – 2021, un certain nombre de perspectives et axes d’évolution se déclinent pour 2017 par les points suivants :
Evolutions structurelles et exercice des activités à caractère professionnel
Suite à la fermeture de l’annexe de St VICTORET, en 2010, certains travailleurs qui résident sur le secteur de BERRE-MARIGNANE ont souhaité trouver une solution alternative leur permettant de limiter les temps de déplacement. En fin de 3ème trimestre 2016, une seule personne est encore concernée par cette problématique. Son, accompagnement dans une démarche de visant à faire valoir ses droits à une retraite anticipée devrait aboutir prochainement.
L’établissement continue à optimiser et valoriser l’exercice des activités à caractère professionnel dans le secteur du bâtiment. Parce que, même exercées dans des conditions de travail adaptées, ces activités véhiculent une image valorisante et proche de la norme. Les travailleurs de l’ESAT se disent « maçon », « peintre », « menuisier », Ce sont cependant des activités qui demandent un niveau d’autonomie et des aptitudes physiques relativement importantes que ne possèdent pas ou plus certains travailleurs du fait de restrictions d’aptitude liées à leur avancée en âge ou à l’évolution de leurs pathologies. De plus, le secteur du bâtiment, dans lequel nous évoluons, est marqué par la crise depuis fin 2008. Au vu de ces différents constats et pour aller plus loin, diverses actions ont été entreprises et se poursuivent :
mise en place progressive depuis 2009 d’une activité d’entretien des « espaces verts » ;
développement important depuis 2008 de l’activité de « fabrication de palettes bois» ;
acquisition, fin 2009, par l’Association de nouveaux locaux pour l’ESAT; pour favoriser le développement d’activités nouvelles et donner à l’établissement la capacité d’accroitre sa capacité d’accueil (Cf. projet d’extension de capacité de 10 places à l’ESAT, avalisé par le CROSMS en mars 2010, mais non suivi d’effet depuis).
pour 2016 et 2017, développement de l’activité d’entretien des espaces verts, ainsi que de celui de prestations réalisées hors murs en partenariat avec d’autres établissements de Formation et Métier.
Amélioration de la qualité :
Dans cet axe, la démarche d’évaluation interne initiée en 2011 a abouti fin 2013 par la production d’un premier rapport d’évaluation. Dans le prolongement l’évaluation externe a été réalisée en 2014. Les résultats de l’évaluation externe ont permis de renouveler l’agrément de l’établissement pour 15 ans.
Le travail réalisé dans la préparation de l’évaluation interne, a été aussi l’occasion de favoriser l’appropriation de la culture du système qualité au sein de l’établissement. Cela, notamment, à partir du travail qui avait été réalisé dans les années 2000, et qui doit être réactualisé et complété, pour constituer une base documentaire des documents, imprimés et procédures utilisés.
Des actions sont engagées selon les axes d’améliorations établis à partir des évaluations. Ainsi, depuis 2015, la formation des personnels sur la prise en charge des usagers a été mise en place d’une forme d’analyse des pratiques.
En 2016, l’acquisition d’un logiciel de « gestion du dossier unique de l’usager » a été réalisée. La base documentaire de documents relatifs à la prise en charge des usagers de l’établissement qui était géré par le système qualité va intégrer le logiciel de gestion du dossier unique de l’usager pour constituer les modèles de documents en cours de validité. La mise en place opérationnelle en 2017 du « dossier unique » et l’appropriation progressive par les différents professionnels apportera une meilleure traçabilité des actions engagées en faveur des usagers de l’établissement.
Accueil des travailleurs :
La particularité de l’établissement, d’avoir développé des activités dans les métiers du bâtiment, a conduit à calquer l’organisation de l’accueil des travailleurs sur les habitudes du bâtiment, notamment sur la prise des repas de midi : dans le bâtiment, les travailleurs apportent leur « gamelle » qu’ils consomment sur le lieu de travail, le chantier. Cette pratique est étendue et maintenue pour les travailleurs n’intervenant pas en chantier bâtiment, mais travaillant sur site. Un espace central dans le bâtiment administratif est dédié à la prise des repas du midi, les travailleurs et leurs encadrants réchauffent leur « gamelle » à l’aide de micro-onde mis à leur disposition. Même si cette localisation dans le bâtiment administratif est source de perturbations ; le problème principal réside dans le fait que de plus en plus de travailleurs ont des difficultés à s’organiser pour la préparation de leur repas. Leur repas de midi n’est pas équilibré, il se résume souvent par un sandwich acheté le matin sur le trajet, ou une boite de conserve.
De ce constat est né le projet d’aménager un espace de restauration qui permettrait de servir des repas équilibrés aux usagers qui travaillent sur site et cela dans de meilleures conditions d’accueil. Le financement de ce projet qui était à nouveau porté au BP 2015, mais non alloué, comme en 2016, il n’est pas reporté au BP 2017 ; ceci dans l’attente du bouclage du bilan de l’opération de remise en état des locaux suite au sinistre de juillet 2014.
Les outils de la loi :
L’ensemble des outils de la loi de 2002 sont mis en place et utilisés dans l’établissement.
Ci-après, quelques exemples et illustrations :
Le projet d’établissement : établi pour la période 2010 – 2015 dont la réactualisation qui est en cours devra permettre de déposer un nouveau projet pour la période 2017-2021.
L’évaluation interne / externe : Le travail d’évaluation interne, a été finalisé en 2013. L’évaluation externe a été réalisée en 2014.
La représentation et la participation des usagers s’illustrent au travers des exemples suivants :
Le Conseil de la Vie Sociale (C.V.S) :
Mis en place depuis 2009, renouvelé en 2012 puis en 2015, les réunions sont animées par le président du CVS (un travailleur handicapé élu) avec l’aide de l’équipe de direction. Un compte rendu est établi à l’issue de chaque réunion, il est diffusé aux participants et un exemplaire est mis à l’affichage.
Siègent au CVS : quatre travailleurs handicapés élus représentants des usagers, un représentant des représentants légaux ; (faute de candidats en nombre suffisant, aucune substitution n’a pu être faite sur le poste de représentant des représentants légaux vacant), deux salariés représentants des salariés de l’ESAT, un représentant de l’association et les membres de l’équipe de direction.
Ce sont trois réunions par an, d’échanges, de propositions et de passage d’informations sur la vie et les projets de l’établissement.
Réunions de projet :
Les réunions animées par la direction relèvent de la prise en charge des travailleurs handicapés. Un document de synthèse est élaboré, il est intégré dans le dossier du travailleur concerné.
Participent à ces réunions : l’usager concerné, son référent professionnel, son référent social, le cas échéant : son représentant légal et la direction de l’établissement.
A raison d’une fois par an pour chaque travailleur, c’est l’occasion de réaliser une évaluation des compétences du travailleur, de mettre en évidence ses besoins, d’échanger avec la personne et d’élaborer le projet global d'accompagnement.